Etaient présents : Stéphane Milleret, Miqueu Montanaro, Christophe Sacchettini, Jean-Pierre Aufort, Jean-Loup Baly, Jean Léger, Dominique Pététin, Norbert Pignol, Boris Trouplin, Isabelle Bazin et Jean-François Vrod.
La communication de Jean-François Vrod, "De la variation mélodique à l'improvisation"
La communication de Michel Lebreton, "Quels sens dans nos pratiques culturelles.
A propos de la transmission des musiques et danses traditionnelles"
Documents divers proposés par Michel Lebreton
Après un accueil chaleureux à la ferme auberge de Foucherans et un repas bien mérité pour les voyageurs partis dés le petit matin, l'après midi de travail a débuté par une communication de Christophe Sacchettini dont le titre : Sur l'émergence du spontané dans les musiques de tradition en France (introduction à une matière à improvisation dans les musiques traditionnelles françaises) résume bien son sujet. Le texte de cette communication riche et documentée, s'appuyant sur de nombreux exemples de gestes improvisés sur l'ensemble des traditions orales du territoire français, est consultable par ici. Vous pouvez également consulter une bibliographie sur le sujet ici.
Puis Norbert Pignol a très clairement exposé historiquement la place de l'improvisation dans le travail du collectif Grenoblois Mustradem, le recul lui permettant aujourd'hui de mieux analyser les conséquences des choix dans ce domaine.
Enfin pour clore cette après midi de travail, Jean-François Vrod a exprimé à travers son intervention « De la variation mélodique à l'improvisation » sa vision des choses. S'appuyant tour à tour sur des éléments historiques, ethnologiques ou personnels, il a illustré son propos par de nombreux exemples sonores. Le texte de son intervention est consultable par ici.
Après le repas du soir, les intervenants de l'après midi, avec les musiciens présents, ont mis en pratique à travers un certain nombre de propositions et une pièce du compositeur Vinko Globokar, diverses situations d'improvisation.
L'intervention de Michel Lebreton, professeur de cornemuse en charge du département de musiques traditionnelles de Calais a suscité de nombreuses questions, remarques et discussions qui se sont prolongées jusqu'en fin de matinée. Il y a abordé autant les questions de sens dans les pratiques culturelles et la place qu'y ont les musiques traditionnelles, que les nouvelles directives de l'enseignement de la musique en France engagées suite à la régionalisation. Le texte de son intervention est consultable par ici et ceux relatifs aux nouvelles directives se téléchargent par là.
L'après midi a été consacrée à une réflexion interne au CPMDT concernant les questions de formation et de transmission.
Suite à l'annonce de L'Adami accordant au CPMDT les moyens nécessaires pour démarrer un dispositif de bourses de compagnonnage (pour plus d'infos c'est ici),les membres présents du CPMDT ont mis au point l'organisation matérielle de ce dispositif (information, dossiers de candidature, commission de sélection…)
Puis s'est engagée une discussion sur la formation professionnalisante sur laquelle le CPMDT est régulièrement interpellé, elle se poursuivra au cours des prochaines réunions.
Vers 16h30 Dominique Pététin a mené un atelier riche sur les relations entre la respiration et la posture musicienne.
Vers 18h ont commencé les préparatifs du concert du soir qui malgré un petit public a été de bonne « facture ».
N'y a-t-on pas vu Jean-Loup Baly chantant a cappella « La blanche biche », Boris Trouplin et son looper, Norbert Pignol menant une pièce improvisée au moyen des signes du Sound Painting ?
La réunion d'artistes du secteur ayant peu l'occasion de se rencontrer a donné à ce concert un goût unique et essentiel.
Le concert a été suivi d'un repas convivial avec le public. Nous avons pu y découvrir la « morbiflette »….
La matinée a commencé par un ensemble d'informations données par Jean-François Vrod sur les aides accordées par les DRACs aux ensembles de musique professionnels, (aide au projet, aide à la structuration, conventionnement) et par la direction de la musique (DMDTS) aux aides à la résidence musiques actuelles dont les musiques traditionnelles font partie.
Une discussion s'est engagée sur la faisabilité et le
suivi de telles demandes pour nos structures à relativement
faibles moyens humains.
Par ailleurs faut-il s'engager dans des demandes d'aides qui
n'existeront plus demain compte tenu de la «
réorganisation » des institutions culturelles ?
Mais n'est ce pas aussi, au vu de situations qui se dégradent de
jour en jour, une façon de construire des formes de survie pour
nos esthétiques musicales ?
La réflexion sera poursuivie.
La matinée s'est prolongée par un compte rendu de la commission diffusion menée par Jean-Pierre Aufort, Christophe Sacchettini et Jean Léger. Elle a suscité un échange et une réflexion sur les actions à mettre en place dans ce domaine (utilisation de notre sélection « coups de cœur diffusion »). Des actions concrètes devraient assez vite voir le jour.
Après le repas, l'après-midi a débuté par une communication de Stéphane Milleret sur les supports dématérialisés (loi DADVSI, DRM…) et la législation des droits d'auteurs multimédia (Sésam, téléchargement…).
Les assises se sont terminées vers 17h.